Par Jean-Louis Bordeleau, Le Devoir
Dans son église vidée de ses fidèles, Rodhain Kasuba ne désespère pas. Malgré les messes virtuelles, malgré les paroissiens emportés par le damné virus, « je vis ce temps comme une bénédiction », proclame le curé gatinois. « La COVID, c’est une douleur, quelque chose de difficile. Mais, ça nous invite à nous tourner vers l’essentiel », raconte-t-il d’une voix apaisante. L’« essentiel », c’est de redevenir « pertinent » auprès des démunis. « Nous aurons beau faire de belles liturgies, mais il faut que la liturgie nous amène vers des actions concrètes. »